Blessure de l’âme n° 5: l’injustice

Blessure de l’âme n° 5: l’injustice

Nous abordons aujourd'hui la 5e blessure de l'âme selon Lise Bourbeau

Blessure n°5 : L'injustice

 

Réveil de la blessure d'injustice

Une personne qui souffre d’injustice est celle qui ne se sent pas appréciée à sa juste valeur, qui ne se sent pas respectée ou qui ne croit pas recevoir ce qu’elle mérite (soit trop, soit pas assez).

La blessure s’active entre l’âge de quatre et six ans. Éveillée avec le parent du même sexe, l’enfant s’est senti bloqué dans le développement de son individualité. Il a souffert de la froideur et de l’insensibilité de ce parent.

Le rigide pense que ce parent est trop froid avec lui, trop intolérant, sévère, conformiste, qu’il ne reçoit pas l’amour qu’il mérite. Cela peut donner une relation superficielle, polie, avec celui-ci. Cette blessure est donc vécue dans sa vie d’adulte avec les personnes du même sexe que lui.

 

Le masque que revêt la personne quand la blessure est activée

La blessure d’injustice se cache derrière le masque de la Rigidité : les rigides se font croire à eux-mêmes et aux autres que rien ne les touche, ce qui les fait paraître très froids.

Le rigide est très perfectionniste, il veut vivre dans un monde parfait. Il s’est donc coupé de sa sensibilité pour ne pas sentir les imperfections. C’est pourquoi, il semble être un éternel optimiste même si rien ne va.

Par exemple, il admet rarement vivre des problèmes, de la fatigue ou même des malaises physiques. C’est parce qu’il ne respecte pas ses limites (car il ne les sent pas). Le rigide se contrôle facilement : poids, nourriture, colère, etc. Il paraît froid et insensible et se croit apprécié pour ce qu’il fait et non pour ce qu’il est. C’est une personne très exigeante face à elle-même.

 

Pour en sortir et aller vers la guérison…

Apprendre à exprimer ses émotions, se donner le droit à l’erreur, se rappeler que vous faites du mieux que vous pouvez et que ce mieux peut varier d’un jour à l’autre.

 

Ses caractéristiques

  • Le rigide est plutôt envieux des autres ou a honte lorsqu’il estime recevoir plus que ce qu’il ne mérite.
  • Il est obsédé par la notion de bien et de mal. Très optimiste, il prend les problèmes sous un bon jour, et ne demande de l’aide qu’en dernier recours.
  • Le rigide cache ses émotions (par le rire, notamment).
  • Il a une peur panique de se tromper. Il aime que le rangement soit –très- bien fait.

 

La plus grande peur du rigide

La plus grande peur du rigide est la froideur. En effet, il croit qu’il est lui-même chaleureux, il fait des efforts pour l’être, mais beaucoup le disent froid. Et il ne peut se résoudre à accepter qu’on le voit ainsi car, alors, il trouverait cela injuste.

 

Attitudes et comportements liés à la blessure d'injustice

  • Il admet rarement qu’il vit des problèmes ou que quelque chose le dérange. S’il admet un problème il s’empresse de dire que ce n’est pas grave, qu’il peut s’en sortir seul.
  • C’est un grand optimiste qui veut toujours se montrer positif.
  • Il se contrôle pour être parfait et pour correspondre à l’idéal qu’il s’est fixé ou auquel il croit qu’on s’attend de lui.
  • Il fait tout pour contrôler sa colère ayant peur de perdre le contrôle.
  • Le rigide peut sembler contrôlant avec les autres quand sa propre perfection est remise en cause et qu’il se défend.
  • Malgré le fait qu’il veut que tout soit parfait et juste, il est souvent le premier à exagérer un fait ou une accusation. En effet, il est inconscient au point qu’il peut être injuste envers les autres et lui-même.
  • Le rigide ne veut pas sentir. Il montre difficilement ses sentiments parce qu’il ne sait pas gérer sa grande sensibilité. C’est pourquoi, il a peur de perdre le contrôle et de ne pas être parfait aux yeux des autres.
  • Le rigide passe d’ailleurs pour froid et insensible parce qu’il fait croire que rien le touche. De ce fait, il est incapable d’établir une relation intime satisfaisante.
  • Il se croit apprécié surtout pour ce qu’il fait et pour son apparence. Il est dans l’action tant que tout n’est pas terminé et parfait. Ainsi, avant de se faire plaisir, il doit le mériter en ayant bien travaillé.
  • Il s’en demande beaucoup, veut performer et ne respecte pas ses limites.
  • Il est spécialiste en auto-sabotage quand cela commence à aller trop loin, selon lui.
  • Tout doit être juste, justifié et justifiable. C’est pourquoi, quand il est pris en défaut il se justifie immédiatement.
  • Quand il a atteint sa limite il peut être très cassant, sarcastique, entêté et intransigeant.