Blessure de l’âme n° 2 : l’abandon

Blessure de l’âme n° 2 : l’abandon

Personne seule

Poursuivons l'exploration des 5 blessures de l’âme selon Lise Bourbeau

Lorsque c’est votre masque qui vous fait agir, vous n’êtes pas vous-même !

Blessure n°2 : L'abandon

Réveil de la blessure de l’abandon

La blessure se réveille entre la naissance et l’âge de trois ans. Éveillée par le parent du sexe opposé. L’enfant ne s’est pas senti soutenu et a surtout manqué de nourriture affective. C’est pourquoi, cette blessure est ensuite vécue dans la vie adulte avec les personnes du sexe opposé.

Les personnes qui souffrent de la blessure de l’abandon recherche de l’attention, un support et surtout le soutien de son entourage. Elles peuvent souvent se mettre en position de victime et voir même tomber malade pour que l’on s’occupe d’elle (inconsciemment).

Les personnes dépendantes ont besoin de s’appuyer sur les autres personnes ou sur quelque chose. Elles font régulièrement des demandes, non par besoin, mais surtout pour avoir de l’attention. En vieillissant, elles sont de plus en plus angoissées à l’idée d’être seules.

Le masque que revêt la personne quand la blessure est activée

Lorsque cette blessure est activée, c’est le masque de la Dépendance qui prend place pour moins souffrir.

Elles ont tendance à confondre PLAIRE et AIMER. Pour elles plaire = aimer

D’un point de vue spirituel, nous avons tous besoin de nous rappeler ce que veut dire aimer véritablement. Beaucoup de personnes confondent “plaire” (séduction, beauté, superficialité, attraction…) et “être aimé” (respect, partage, bienveillance, soutien, etc).

Certaines vont utiliser la manipulation et compensent le sentiment de vide intérieur par une façade très séduisante. C’est ainsi que se créent des relations déséquilibrées de dépendances affectives.

Pour en sortir de cette blessure et aller vers la guérison

Sortir de la dépendance et se donner le droit de dire NON, ou d’exiger de la réciprocité! Lorsque les liens sont fondés sur le partage, l’écoute, la générosité, la bienveillance, l’intégrité, le respect, il n’y aura plus d’abandon. Il y aura des relations durables, vraies, sincères et remplies de bienveillance.

Dialogue avec toi-même

“Tu sais ça fait x années que je t’entends répéter la même chose et j’ai été d’accord avec toi tout ce temps-là. Je sais que ton intention est bonne et que tu es convaincu que si je méprise mon père, cela me protégera de ne plus souffrir. Tu as raison il se peut que ma démarche de nous rapprocher ne se passe pas selon mes attentes.

Mais je sais que je ne peux plus continuer ainsi, car je souffre d’une autre façon. Je réalise maintenant que mon père et moi avons tous les deux la blessure de trahison et je veux vivre l’expérience de faire la paix avec lui. Je suis prête à assumer toutes les conséquences, donc tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. Et je te demande seulement de m’observer et de me laisser vivre cette nouvelle expérience. C’est à mon tour, tu en as déjà assez fait pendant tout ce temps et je t’en remercie.”

Les caractéristiques du dépendant

  • Le dépendant est le plus apte à devenir une victime, car il est prêt à se créer des problèmes simplement pour attirer l’attention sur lui. Il dramatise tout. En effet, ses problèmes deviennent presque salvateurs pour lui, car ils lui permettent de trouver le soutien qu’il apprécie tant.
  • Il peut sembler paresseux, alors qu’il a simplement du mal à se mettre au travail ou à faire des activités seul.
  • Il demande beaucoup de conseils, mais ne les écoute pas forcément. C’est pourquoi, ce qui compte surtout pour lui, c’est de voir qu’il est soutenu, que les autres s’intéressent à son problème.
  • Le dépendant est très attaché aux lieux, aux personnes, a du mal à ne pas être triste quand il part en vacances. Il a tendance à paraître chaleureux, aimable, pour que les autres ne l’abandonnent pas.

La plus grande peur du dépendant

Sa plus grande peur est la solitude, et il est prêt à faire de nombreux sacrifices pour l’éviter, ce qui peut faire croire aux autres qu’il aime la souffrance. Ce type de personnes ont souvent du mal à voir que leur couple ne va pas bien, elles préfèrent se cacher la vérité.

Attitudes et comportements liés à la blessure de l’abandon

  • Le dépendant a de la difficulté à fonctionner seul et a très peur de la solitude. Il cherche la présence et l’attention et a surtout besoin d’être soutenu par son entourage.
  • Le dépendant souffre souvent de tristesse profonde, étant seul ou non, sans trop savoir pourquoi.
  • Quand il est seul, il peut pleurer pendant longtemps, inconscient de s’apitoyer sur son sort.
  • Il provoque inconsciemment des drames ou des maladies pour attirer la pitié et l’attention.
  • Il développe une attitude de victime en croyant que c’est parce qu’il est malchanceux.
  • Le dépendant fusionne facilement avec les autres. En effet, il entre dans leurs émotions et souffrances, mais il se sert de leurs problèmes pour ramener l’attention sur lui.
  • Il exhibe un côté vedette, souvent dramatique dans sa façon de s’exprimer, afin d’attirer l’attention. C’est pourquoi, dans un groupe, il aime parler de lui et ramène souvent tout à lui.
  • Il s’accroche physiquement aux autres.
  • Le dépendant a de la difficulté à faire ou à décider quelque chose seul. En effet, il demande des conseils ou l’avis des autres et peut même se montrer incapable juste pour avoir de l’aide.
  • Quand il s’occupe de quelqu’un ou lui rend service, c’est dans l’espoir que ce dernier s’occupera de lui en retour.
  • Il y a des hauts et des bas, un jour joyeux, un jour triste et il est facilement déstabilisé par ses émotions. C’est pourquoi, il a de la difficulté à terminer une relation. Il peut faire beaucoup de pirouettes pour ne pas se retrouver seul.
  • En présence d’une personne en colère ou agressive, il s’écrase et devient comme un petit enfant qui a peur.
  • En vieillissant, il angoisse de plus en plus à l’idée d’être seul et il choisit d’endurer une situation difficile plutôt que d’être seul.