Poursuivons l'exploration des 5 blessures de l’âme selon Lise Bourbeau
Lorsque c’est votre masque qui vous fait agir, vous n’êtes pas vous-même !
La blessure se réveille entre la naissance et l’âge de trois ans. Éveillée par le parent du sexe opposé. L’enfant ne s’est pas senti soutenu et a surtout manqué de nourriture affective. C’est pourquoi, cette blessure est ensuite vécue dans la vie adulte avec les personnes du sexe opposé.
Les personnes qui souffrent de la blessure de l’abandon recherche de l’attention, un support et surtout le soutien de son entourage. Elles peuvent souvent se mettre en position de victime et voir même tomber malade pour que l’on s’occupe d’elle (inconsciemment).
Les personnes dépendantes ont besoin de s’appuyer sur les autres personnes ou sur quelque chose. Elles font régulièrement des demandes, non par besoin, mais surtout pour avoir de l’attention. En vieillissant, elles sont de plus en plus angoissées à l’idée d’être seules.
Lorsque cette blessure est activée, c’est le masque de la Dépendance qui prend place pour moins souffrir.
Elles ont tendance à confondre PLAIRE et AIMER. Pour elles plaire = aimer
D’un point de vue spirituel, nous avons tous besoin de nous rappeler ce que veut dire aimer véritablement. Beaucoup de personnes confondent “plaire” (séduction, beauté, superficialité, attraction…) et “être aimé” (respect, partage, bienveillance, soutien, etc).
Certaines vont utiliser la manipulation et compensent le sentiment de vide intérieur par une façade très séduisante. C’est ainsi que se créent des relations déséquilibrées de dépendances affectives.
Sortir de la dépendance et se donner le droit de dire NON, ou d’exiger de la réciprocité! Lorsque les liens sont fondés sur le partage, l’écoute, la générosité, la bienveillance, l’intégrité, le respect, il n’y aura plus d’abandon. Il y aura des relations durables, vraies, sincères et remplies de bienveillance.
“Tu sais ça fait x années que je t’entends répéter la même chose et j’ai été d’accord avec toi tout ce temps-là. Je sais que ton intention est bonne et que tu es convaincu que si je méprise mon père, cela me protégera de ne plus souffrir. Tu as raison il se peut que ma démarche de nous rapprocher ne se passe pas selon mes attentes.
Mais je sais que je ne peux plus continuer ainsi, car je souffre d’une autre façon. Je réalise maintenant que mon père et moi avons tous les deux la blessure de trahison et je veux vivre l’expérience de faire la paix avec lui. Je suis prête à assumer toutes les conséquences, donc tu n’as pas à t’inquiéter pour moi. Et je te demande seulement de m’observer et de me laisser vivre cette nouvelle expérience. C’est à mon tour, tu en as déjà assez fait pendant tout ce temps et je t’en remercie.”
Sa plus grande peur est la solitude, et il est prêt à faire de nombreux sacrifices pour l’éviter, ce qui peut faire croire aux autres qu’il aime la souffrance. Ce type de personnes ont souvent du mal à voir que leur couple ne va pas bien, elles préfèrent se cacher la vérité.