Poursuivons l'exploration des 5 blessures de l’âme selon Lise Bourbeau
La blessure d’humiliation provient des personnes qui se sont senties humiliées par leurs parents. Elles sont elles-mêmes honteuses de leurs propres comportements. Elles ont ressenti un important manque de liberté, comme si leurs parents contrôlaient tout (son alimentation par exemple).
Bien que présente dès la naissance, c’est entre l’âge d’un et trois ans que la blessure de l’humiliation commence à être éveillée par le parent qui réprimait toute forme de plaisir physique. Peut-être un des deux parents ou les deux.
Les personnes qui souffrent de la blessure d’humiliation sont très sensuelles et apprécient les plaisirs associés aux sens (goût, touché, odorat, visuel…). Néanmoins, elles les refoulent par peur de déborder, de perdre le contrôle et d’avoir honte.
Son masque est le Masochisme. Les personnes qui souffrent de cette blessure cherchent à se faire du mal, à se faire honte à elles-mêmes.
A cause de leur sentiment de dévalorisation, elles perdent leur pouvoir de décision, se soumettent et deviennent très influençables. Ces personnes se mettent au service des autres. Elles s’occupent des besoins de ses proches avant les siens.
Parfois, elles peuvent même attirer des situations où elles sont humiliées en public. Derrière leur masque de maso, elles acceptent les moqueries et le mépris des autres. Mais dans l’intimité, elles compensent souvent avec de la nourriture, leur donnant raison d’être dégoûtées d’elles-mêmes.
Lorsque nous nous oublions et que nous acceptons tout, qu’est-ce qu’il se passe ensuite? Lorsque nous n’osons pas imposer nos limites : nous ne nous respectons pas! Si nous ne nous respectons pas nous-mêmes, les autres ne nous respecteront pas non plus à leur tour. Ce qui provoquera des sentiment de honte, d’humiliation et de dévalorisation, c’est un cercle vicieux…
Osez mettre des limites, dire non quand vous percevez que vous n’êtes pas respectées. Rire et pardonner.
“Je sais que tu veux m’aider en me disant qu’il est normal de ne pas être désirable en étant grosse. Pourtant, même si c’est vrai je veux maigrir, je veux avant tout vivre l’expérience de me trouver belle et expérimenter une vie sexuelle épanouie tout en ayant un surplus de poids. En ce qui concerne mon marie, il reflète uniquement ce que je pense de moi. Tu crois certainement que si je me permets d’être sensuelle, je pourrais en abuser.
Sache que pour le moment je me sens capable de vivre avec ce poids et je suis prête à en assumer les conséquence ainsi que celle d’être plus sensuelle. Je te prie de ne plus t’inquiéter à mon sujet et je te remercie d’avoir voulu m’aider toutes ces années passées. C’est à mon tour maintenant de me prendre en charge.”
Sa plus grande peur est la liberté : il aurait peur de ne pas savoir la gérer tout seul, de faire des choses honteuses, alors il se crée inconsciemment des contraintes.