Blessure de l’âme n° 1 : le rejet

Blessure de l’âme n° 1 : le rejet

Femme avec un parapluie

Les 5 blessures de l’âme selon Lise Bourbeau

Lorsque c’est votre masque qui vous fait agir, vous n’êtes pas vous-même !

Blessure n°1 : Le rejet

Réveil de la blessure du rejet

La blessure du rejet peut se réveiller dès la conception jusqu’à l’âge d’un an exemple : bébé non désiré ou arrivé « par accident » ou du sexe non désiré, etc). Souvent éveillée par le parent du même sexe. L’enfant ne s’est pas senti bien accueilli et accepté. Cette blessure sera plus tard vécue de la même manière dans sa vie d’adulte avec les personnes du même sexe.

Le parent du même sexe a pour rôle de nous apprendre à aimer, à nous aimer, et à donner de l’amour. Tandis que le parent du sexe opposé nous apprend à nous laisser aimer et à recevoir de l’amour.

Le fuyant veut à tout prix avoir l’amour de ce parent et pourra aller jusqu’à le haïr,  si celui-ci ne lui témoigne pas d’affection. C’est un grand amour déçu qui se transforme en haine. Il va donc faire des manières, ne pas être totalement lui-même, dans l’espoir de ne pas le décevoir. Et s’il est rejeté par ce parent ou une autre personne de l’autre sexe, il pensera qu’il y est forcément pour quelque chose.

Le masque que revêt la personne quand la blessure est activée

La personne revêt le masque du FUYANT pour se protéger de cette sensation de rejet. Il va se construire un monde imaginaire, et aura donc tendance à être ailleurs, à rêver.

Le fuyant croit ne pas avoir le droit d’exister et se demande ce qu’il fait sur cette planète. Il se considère comme nul, sans valeur et se coupe facilement du monde extérieur en rêvant dans son monde. Il trouve aussi d’autres moyens de fuite comme le sommeil, la drogue, l’alcool, les jeux vidéos, etc.

Une façon de se couper du monde, plus sainement, est de s’intéresser à tout ce qui est mental, intellectuel, artistique.

Il se sent seul, car il prend tellement peu de place qu’il devient presque invisible aux yeux des autres. C’est souvent un perfectionniste obsessionnel dans certains domaines. Il se crée un idéal inatteignable et panique facilement suite aux scénarii qu’il est très habile à construire.

Pour en sortir…

La guérison de la blessure de rejet et d’injustice

Le moyen de guérir de sa blessure de rejet est la suivante. Aussitôt que tu entends cette petite voix de ton ego remplis de peur, de doute et de dévalorisation. Cette petite voix intérieur qui essaie de te faire croire que tu es nul. Activant ainsi ta blessure. Prends deux ou trois bonnes respirations, bois de l’eau si possible, et tu t’adresses à elle. Tu peux lui donner un nom. Mais tu peux aussi imaginer parler à ton enfant intérieur ou même te parler à toi-même.

Ce dialogue va te permettre de te recentrer sur toi-même en prenant du recule sur la situation. Tu deviendras observateur de l’activation de la blessure de rejet. C’est de cette façon que la douleur et la peur associées à la blessure s’estompent et disparaissent. Tu ne tomberas pas dans le piège du masque et de tous ces comportements de fuite. Il te seras  alors plus facile de prendre ta place à ce moment-là ou à la prochaine occasion.

Dialogue avec toi-même

“Je sais que tu veux m’aider et qu’il est vrai qu’il se peut que mon opinion ne soit pas acceptée. D’autre part, je sais que tu veux me protéger de souffrir en me dictant une telle conduite. Je veux par contre que tu saches que je veux vraiment être capable un jour de m’aimer assez pour arriver à prendre d’avantage ma place.

Néanmoins, je veux aussi vivre l’expérience de me sentir bien même si les autres ne sont pas d’accord ou que je bafouille ou que je me trompe. Je veux surtout que même si je ne sais pas quoi répondre, ça ne veut pas dire que je suis nul, seulement indécis pour le moment.

Ton intention est bonne en voulant m’aider de cette façon, mais en réalité ça ne m’aide plus. Je me sens plus fort maintenant et je sens que je suis capable d’assumer les conséquences de prendre ma place. Merci de vouloir m’aider mais tu peux vraiment te reposer et t’en tenir à m’observer quand je vais oser prendre ma place.”

 

Apprendre à s’aimer plutôt que de rechercher à être aimé. Chaque soir avant de vous coucher, prenez le temps de réviser tout ce dont vous êtes fier dans la journée. Ajoutez-y au moins 10 compliments commençant par “Je suis”.

Ses caractéristiques

  • La personne se sent rejetée de façon non objective : elle interprète les incidents à travers les filtres de sa blessure et elle se sent rejetée même quand elle ne l’est pas.
  • Elle doute de son droit à l’existence.
  • La personne qui porte le masque du fuyant va avoir tendance à fuir le sexe, ou s’arranger inconsciemment pour être avec quelqu’un qui le fuit aussi.
  • Il se sent constamment inférieur aux autres, inutile, nul, sans valeur. Le fuyant pense que les gens l’écoutent par politesse, qu’ils ne sont pas intéressés. « Une personne interprète les incidents à travers les filtres de sa blessure et elle se sent rejetée même lorsqu’elle ne l’est pas ».
  • Le fuyant aime la solitude « car s’il recevait beaucoup d’attentions, il aurait peur de ne pas savoir quoi faire. C’est comme si son existence était de trop ».
  • Celui qui souffre de la blessure du rejet entre souvent dans un cercle vicieux : « il met son masque de fuyant lorsqu’il se sent rejeté pour ne pas souffrir ; il devient tellement effacé que les autres ne le voient plus. Il se retrouve de plus en plus seul et se donne ainsi raison de se sentir rejeté ».
  • Le fuyant s’arrange pour que les circonstances lui donnent raison : il va tout faire pour être rejeté, sans le savoir, en se dévalorisant sans cesse, il ne comprend pas qu’on puisse l’aimer.

La plus grande peur du fuyant

Le fuyant a peur de la panique. S’il sait qu’une situation le mettra dans l’embarras, il préférera ne pas se confronter à la situation, la fuir, se cacher. Il a tendance à se faire un monde du moindre problème et ne voudra pas l’affronter.

Attitudes et Comportements

  • Le fuyant croit profondément qu’il ne vaut rien ou pas grand-chose. Il est constamment insatisfait par ce qu’il est. Il se considère comme nul et se juge sans valeur.
  • Le fuyant est convaincu que s’il n’existait pas, cela ne ferait pas une grande différence. Il se trouve différent du reste de sa famille.
  • Le fuyant se sent coupé et incompris des autres et même des humains en général. Il se sent souvent seul, inquiet et fébrile dans un groupe.
  • Il a développé plusieurs moyens de fuite (astral, drogue, alcool, sommeil, départ, jeux virtuels, etc.)
  • Le fuyant se protège inconsciemment en utilisant le déni. Le fuyant se coupe facilement du monde extérieur en se réfugiant dans son monde imaginaire ou en étant dans la lune (monde astral). Il peut même se demander ce qu’il fait sur Terre ou croire qu’il s’est trompé de famille.
  • Il est envahi par ses émotions surtout ses peurs, quand il est seul.
  • Le fuyant accorde peu d’importance aux choses matérielles: tout ce qui est relié à l’esprit ou au monde intellectuel l’attire davantage.
  • Il possède une imagination très fertile mais il l’utilise, hélas pour se créer facilement des scénarios de rejet.
  • Il croit, d’une façon consciente ou non, que le bonheur ne peut durer éternellement.
  • Le fuyant parle peu et se retire dans un groupe. Il a peur de déranger ou de ne pas être intéressant. On le considère comme solitaire et on le laisse seul. Plus il s’isole plus il semble devenir invisible.
  • En présence de quelqu’un qui hausse le ton ou devient agressif, il quitte rapidement la situation avant de paniquer.
  • Lorsqu’on le regarde, il s’inquiète tout de suite de ce qu’il est.