Les clés pour reprogrammer le cerveau et s’épanouir.

Les clés pour reprogrammer le cerveau et s’épanouir.

Reprogrammer le cerveau pour être bien dans sa vie

IENKE KEIJZER

Outils thérapeutiques neuronaux

Les outils thérapeutiques agissant au niveau neuronal reposent sur le principe que « tout dépend de la façon de penser, tout part de la pensée, tout est guidé et crée par elle».

Les techniques neuro procurent au système nerveux de nouvelles expériences permettant ainsi au subconscient d’avoir un choix plus important pour résoudre des problèmes.

 

Albert Einstein disait que : « la folie, c'est se comporter de la même manière et s'attendre à un résultat différent. » Tout en croyant avoir changé, avoir modifier son comportement, nous omettons de traiter la cause racine en lien avec nos blessures profondes.

Neuro regroupe un ensemble de techniques issues notamment de la PNL, de l’EMDR, de l’EFT et de l’hypnose Ericksonnienne.

Mémoire et boucle neurologique (explication simplifiée)

Pour la construction d’un souvenir, les informations reçues de l’extérieur passent par des structures de notre système nerveux situées dans la partie profonde de notre cerveau, tels l’hypothalamus, l’hippocampe et l’amygdale. L’hypothalamus décide à qui envoyer les informations reçues de l’extérieur: à l’hippocampe ou à l’amygdale. C’est l’hypothalamus qui crée des liens entre les différentes informations et qui fait en sorte que toute information soit rangée au bon endroit.

L'hypothalamus est un peu le chef d'orchestre de notre cerveau avec lequel il est relié dans pratiquement toutes les autres zones de celui-ci, tout en recevant des messages nerveux de notre organisme entier.

Le terme hypothalamus provient du grec, « hypo » qui signifie dessous et « thalamus », une cavité. C'est une petite région du cerveau située sous le thalamus et au-dessus de l'hypophyse. L'hypothalamus sert de lien entre le système nerveux autonome et le système endocrinien.

En règle générale, l’hypothalamus envoie les informations à notre hippocampe (qui traite et encode notre mémoire consciente et nos apprentissages).

L’hippocampe est entre autres, l’endroit où les souvenirs à court terme sont transformés en souvenirs à long terme. Ces derniers sont ensuite stockés ailleurs dans le cerveau. Il est le siège de la mémoire.

La recherche a montré que les neurones continuent de se développer tout au long de l’âge adulte. L’hippocampe est l’un des rares endroits du cerveau à générer de nouvelles cellules nerveuses : c’est la neurogenèse.

 

Chez les personnes souffrant de dépression, l’hippocampe peut rétrécir jusqu’à 20%, selon certains chercheurs. Ces derniers ont émis l’hypothèse que cela pourrait résulter d’un stress prolongé généré par la dépression.

 

Dans le cas des troubles psycho-traumatiques, de peur et de stress intenses les informations ne sont plus traitées de la même manière. Le stockage des informations n’est plus modéré, traité par l’hypothalamus et envoyé à l’hippocampe. Le souvenir traumatique se trouve alors directement envoyé à l’amygdale : siège des émotions et des peurs.

L’amygdale est impliquée dans la reconnaissance et l'évaluation de la valence émotionnelle des stimuli sensoriels, dans l'apprentissage associatif et dans les réponses comportementales et végétatives associées en particulier dans la peur et l'anxiété. L'amygdale fonctionnerait comme un système d'alerte et serait également impliquée dans la détection du plaisir.

Le souvenir traumatique y restera coincé sans être traité par l’hippocampe. Il restera alors encodé avec sa charge émotionnelle.

La plasticité du cerveau

Bonne nouvelle ! Notre cerveau est en permanent changement : des circuits neuronaux changent, de nouveaux neurones naissent, d’autres meurent ou se mettent en veille.
Il a été scientifiquement prouvé que le cerveau peut changer sa structure physique et ses connexions neuronales tout au long de note vie. Donc, rien n’est statique et tout n’est pas perdu une fois qu’un automatisme est programmé et installé dans notre cerveau ou qu’un souvenir traumatique reste au niveau de l’amygdale.
Il est en effet possible de changer les connexions neuronales, en modifiant notamment nos pensées. Le cerveau va alors s’adapter aux nouvelles données. Grâce à cette malléabilité, nous pouvons changer nos habitudes, nos comportements, nos idées….

 

Il n’y a pas besoin de croire aux techniques neuronales pour pouvoir bénéficier des résultats. Les techniques agissent directement sur le cerveau et exploitent la capacité naturelle de nos neurones à résoudre des problèmes, à changer ce que nous vivons souvent de manière automatique. 

 

Pour aller plus loin, lire le livre de Ienke KEIJZER :)