Bien respirer, ça sert à quoi?

Bien respirer, ça sert à quoi?

Bien respirer

Pranayama

Bien respirer,

C’est le fondement du bien-être, de la santé et de l’équilibre psychique

Le fait d’accéder à une bonne respiration va conditionner l’équilibre physiologique, psychique, mental et émotionnel de l’individu. Cette bonne respiration, au départ, est instinctive et automatique. Il suffit d’observer un bébé respirer pour s’en rendre compte. Mais elle est déviée de son idéal au fur et à mesure que la personne se construit.

Les traumatismes, petits et grands, s’inscrivent inconsciemment dans la structure de la respiration, comme dans celle du corps. Ils y laissent des traces qui perturbent le schéma respiratoire par l’installation de tensions, fragilisant du même coup la personne pour ses défis à venir.

La prise de conscience de ces retenues respiratoires, au niveau physique, peut renvoyer aux causes psycho-émotionnelles du blocage. Dès lors, le sujet peut dépasser ces tensions et retrouver une respiration libre et fluide et fonctionnelle.

La respiration, un élément essentiel pris en compte différemment dans l'hypnose et le yoga. Dans l'accompagnement en hypnose, il s'agit de guider la personne pour que son souffle s'apaise et son mental par ricochet. Dans le yoga, nous trouvons des respirations qui ont pour but d'apaiser et d'autres de dynamiser.

Le Pranayama quesaco?

Pour Wikipédia : il s'agit de la discipline du souffle au travers de la connaissance et le contrôle du prāṇa, énergie vitale universelle.

Pranayama (sanskrit : prāṇāyāma ; devanāgarī : प्राणायाम) correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au quatrième membre (aṅga) du Yoga.

Prāṇayāma est la discipline du souffle au travers de la connaissance et le contrôle du prāṇa, énergie vitale universelle.

Ce terme désigne encore un mouvement respiratoire orienté (ā-yāma) vers le souffle vital qui le précède et le soutient (pra-ana).

Avec le prânâyâma, nous sommes face à l’axe central de la pratique du yoga. C’est par lui que peuvent être purifiés les émotions et le mental. C’est par lui que nous pouvons atteindre le corps énergétique.

Respirer mieux pour se sentir mieux

C’est tout l’enjeu de l’ensemble de techniques, certaines vieilles de plus de 2500 ans, rassemblées dans le pranayama.

Le pranayama peut s’entendre aussi comme la pause dans la respiration. L’expression fait référence à un de ses éléments phare, le kumbhaka, soit la rétention de l’air, poumons pleins ou vides. De manière plus terre à terre, le pranayama peut se comprendre comme l’extension du souffle via des techniques de contrôle de la respiration.

La respiration...de manière très progressive...

La première phase de l’apprentissage du prânâyâma est la libération du souffle physiologique : être capable de complètement dissocier la respiration abdominale de la respiration thoracique, ensuite d’allonger ses souffles.

Ensuite, progressivement il s'agit d' introduire des rétentions à poumons pleins ou des rétentions à poumons vides qui sont la cible principale du prânâyâma, pour atteindre la rétention spontanée et l’accès à la concentration et à la méditation.

Mieux vivre en retenant son souffle

Mais à quoi bon apprendre à retenir son souffle ou à l’étirer? Il s’agit avant tout de lever les blocages émotionnels ou physiques qui nous empêchent de bien vivre et plus largement, il s'agit de viser la clarté d’esprit, l’ouverture aux autres et au monde.

Des bienfaits reconnus

Pratiquer cet ensemble d’exercices respiratoires présente des vertus confirmées par de multiples études menées depuis une dizaine d’années. Les bienfaits sont notamment perceptibles sur le stress, l’anxiété, le renforcement du système immunitaire ou les troubles respiratoires (dont l’asthme), les problèmes de peau et la digestion.

Comment ça marche?

Le pranayama se compose d’exercices qui permettent de prendre conscience de ses mouvements respiratoires et de les étirer. Un travail primordial lorsqu’on sait que l’inspiration active le système nerveux sympathique (celui qui met l’organisme en état d’alerte et parfois en situation de stress) tandis que l’expiration agit sur le système parasympathique (qui détend et calme). Cette respiration est avant tout nasale.

 

Les narines sont en lien direct avec les deux hémisphères du cerveau. Contrôler sa respiration nasale est donc primordial. Par ailleurs, chez une personne en bonne santé, la respiration alterne naturellement d’une narine à l’autre chaque heure. Mais chez beaucoup d’entre nous, cet équilibre mérite d’être travaillé et développé. Pour cela, le pranayama est particulièrement efficace.

Un conseil: faites vous accompagner pour ces différentes techniques respiratoires.